…à s'emparer de ces sujets et à inciter leurs élèves à participer à des journées mémorielles. Nous comptons treize de ces dernières : peut-être est-ce trop, peut-être cela entraîne-t-il une dispersion, une perte de sens. Une ou deux seraient plus propices en vue de réunir tout le monde autour des monuments aux morts. Cependant, il convient également de se diversifier. C'est cela que nous souhaitons : commémorer autrement, recourir aux innovations numériques, mettre en valeur les hauts lieux de mémoire, en faciliter la fréquentation par les jeunes.
Cette diversification n'empêche pas que, je le répète, nous ayons besoin des professeurs ; nous souhaitons les aider, leur donner des outils, les aider à prendre davantage conscience de ce qu'ils savent déjà, c'est-à-dire que le travail de mémoire est aussi un travail sur la citoyenneté.