Au-delà de la forte baisse des APL, vous affaiblissez toujours plus le logement social. Cela contribuera inévitablement à raréfier les logements disponibles et à aggraver la spéculation immobilière que nous connaissons depuis des années et qui explique pourquoi le logement coûte à peu près deux fois plus cher qu'il y a trente ans.
L'emploi est également un secteur que l'on pourrait considérer comme prioritaire, mais vous avez décidé de diminuer de 1,5 milliard d'euros les crédits qui y sont consacrés. Vous supprimez 270 000 contrats aidés : c'est le plus grand plan de licenciements organisé par l'État français. Je suis assez étonné que Mme Motin, qui nous a répondu tout à l'heure, considère de manière positive cette baisse qui va pénaliser de nombreuses associations et collectivités territoriales, et donc les Français.