Madame la ministre déléguée, je suis en profond désaccord avec ce que votre position. Tout d'abord, comme vient de le dire Philippe Gosselin, il n'est pas question de mettre en concurrence les souffrances des uns et des autres. Quand quelqu'un est reconnu « mort pour la France », c'est qu'il a versé son sang pour le pays. Il faut reconnaître la souffrance de ces enfants qui, du fait de la guerre, ont dû construire leur vie sans leurs parents.
Ensuite, vous vous êtes exprimée de manière, je trouve, un peu maladroite. Nul ne demande pas la charité ni ne fait la mendicité. Vous parlez d'être aux côtés de ceux qui ont des difficultés sociales mais les intéressés ne viennent pas quémander une obole : ils veulent la juste reconnaissance de leurs souffrances et de ce dont ils ont été privés dans leur vie, à l'âge enfant et à l'âge adulte. C'est aussi simple que ça.