Mais tant qu'il n'y aura pas de changement politique, le problème de fond qui est à l'origine de leur action ne sera pas réglé. C'est la raison pour laquelle nous voterons contre le budget proposé pour 2022 pour la mission "Immigration, asile et intégration" . Nous nous opposons à l'orientation sécuritaire choisie depuis 2017 par ce gouvernement et cette majorité sur ces questions.
Nous estimons que l'urgence est d'accroître la construction de places d'hébergement et de garantir l'exercice par les personnes migrantes de leurs droits fondamentaux. Il manque au minimum 60 000 places dans le dispositif national d'accueil (DNA) des demandeurs et demandeuses d'asile.