On vous avait bien dit qu'il fallait des mesures pour contraindre les pays à reprendre leurs ressortissants – la France, elle, reprend toujours les siens. Maintenant, il faut leur demander de le faire en contrepartie de l'aide publique au développement, de la délivrance des visas ou d'un certain nombre d'autres éléments. Il est temps d'enclencher des mesures d'une manière très pragmatique. Ce n'est pas un problème d'humanité : on ne remet pas en cause le statut de réfugié, mais le fait est qu'une majorité des étrangers qui arrivent sur notre sol restent dans l'illégalité sous la menace d'une OQTF pendant quatre, huit ou douze ans…