Dans le prolongement de ce que vient d'expliquer Mme la rapporteure spéciale, il faudrait argumenter et vérifier les données, si l'on veut expliquer que 40 ou 50 euros supplémentaires font une différence entre la France et l'Allemagne – ça me semble un peu mesquin –, et peuvent donner lieu à du benchmarking.
Je ne sais pas pourquoi le Président de la République aurait voulu comparer nos deux pays, mais il faut rappeler qu'en Allemagne le système scolaire, que ce soit dans l'enseignement général ou professionnel, a accueilli des milliers de jeunes étrangers en ouvrant de nouvelles classes, en particulier pour les professionnaliser, ce que notre pays n'a pas su faire.
Si on veut comparer les choses, il faut les prendre dans leur globalité. Qu'il faille réfléchir à tout cela au niveau européen, nous sommes d'accord, mais cette comparaison sur un seul point n'est franchement pas intéressante.