C'est ce que m'a dit le directeur de l'OFPRA pour le mois de septembre. Cela correspond à la limite de déstockage : à ce niveau, l'Office n'est plus en mesure d'écluser son stock des demandes en instance depuis plusieurs mois. C'est autant de personnes qui restent en attente.
Pour l'année à venir, je crains que le risque d'une sous-budgétisation – certes beaucoup moins importante que les années précédentes – soit toujours présent. C'est aussi pour cette raison que le fait d'avoir conditionné la création de nouvelles places en CADA à la non-exécution de la totalité des dépenses prévues pour l'ADA – alors même que plusieurs millions de réfugiés attendent en Turquie, au Liban ou aux portes de l'Afghanistan – pose la question de la sincérité des comptes.