Je veux rappeler que l'OFPRA a bénéficié d'un renforcement conséquent de ses moyens humains et financiers, renforcement à hauteur des objectifs fixés par la loi votée par les parlementaires en 2018 pour la réduction des délais d'instruction et la qualité du traitement des demandes d'asile déposées. En 2020, le plafond d'emplois de l'office a progressé de 200 ETP : c'est énorme, et beaucoup de services aimeraient connaître une telle progression. Ce plafond atteint ainsi 1 005 ETP, avec 150 postes d'officier de protection en plus et 50 postes consacrés à des missions d'appui. Ces personnes ont été identifiées, recrutées, formées, ce qui prend un certain temps ; elles sont désormais opérationnelles pour mener le travail difficile et délicat qu'est le métier d'officier de protection de l'OFPRA, et je tiens à les saluer.
Les moyens financiers correspondant à ces recrutements ont été pérennisés et alloués à l'OFPRA au titre de la loi de finances initiale (LFI) pour 2021 et sont de nouveau reconduits dans le PLF pour 2022 afin de permettre que ces 200 ETP poursuivent cette intégration et le travail mené par l'OFPRA.
L'objectif gouvernemental est de mener une politique équilibrée qui permette aux moyens humains et financiers alloués à l'Office d'augmenter et de se maintenir pour faire respecter la loi votée par les parlementaires. C'est donc une demande de retrait.