Je voudrais d'abord remercier tous les orateurs, quel que soit leur groupe et souligner l'intérêt, voire le plaisir que nous avons eu à débattre ensemble – c'est pour cela que nous faisons de la politique.
J'entends les arguments des uns et des autres. Je remercie les orateurs du groupe La France insoumise de leurs interventions. Même si nous ne sommes pas d'accord sur grand-chose, on peut vous reconnaître une certaine constance et un certain travail, ce qui est à saluer même si je pense que, fondamentalement, vous vous trompez dans votre analyse de la société et de l'économie – mais cela ne vous surprendra pas, puisque vous avez vous-mêmes souligné nos différences.
Je voudrais remercier le groupe communiste à travers vous, monsieur Dufrègne. M. Roussel a été particulièrement présent dans ces débats et même si, là encore, nous nous opposons sur l'essentiel, nos débats républicains ont montré qu'il y avait évidemment une place pour la prise de parole de l'opposition et sa représentation dans cet hémicycle.
Je voudrais remercier particulièrement Mme Amélie de Montchalin de La République en marche pour ses propos encourageants. Filant après elle la métaphore maritime, je dirai que nous arrivons à bon port aujourd'hui – en tout cas nous l'espérons – , avant de reprendre la mer sans doute au début de l'année prochaine. Sa démonstration s'adressait peut-être davantage au Premier ministre, dont on connaît l'amour pour la mer et Le Havre, voire à M. Mélenchon lui-même, qui a beaucoup parlé de la mer, qu'à moi-même, qui ai une vision peut-être un peu plus terrestre. Mais après tout, étant du département de Jean Bart, je me sens un peu corsaire.