Je vous remercie, madame El Haïry – et à travers vous tous les orateurs du groupe MODEM qui sont intervenus dans les débats budgétaires, parmi lesquels M. Bourlanges, M. Mattei et M. le président Fesneau. Nous n'avons pas toujours été d'accord sur les sujets les plus symboliques. Nous avons pu avoir des désaccords non sur le fond mais sur le calendrier de la réforme de l'État. Je pense en particulier au débat que nous avons eu, avec Mme Buzyn, sur la politique familiale dans le cadre de l'examen du PLFSS. Ces dissensions passaient parfois à l'intérieur même du groupe – je pense notamment au prélèvement à la source.
Nous avons pu travailler de manière intelligente, le MODEM faisant évidemment partie intégrante de la majorité. À ce titre, je crois que le ministère de l'action et des comptes publics s'est montré particulièrement à l'écoute et a su exprimer son désaccord lorsqu'il le fallait, tout en trouvant des compromis. Je souhaite que nous puissions continuer à travailler dans le même état d'esprit, en comprenant les spécificités de chacun et en sachant qu'un arc-en-ciel est composé de plusieurs couleurs. C'est ainsi que nous travaillons au bien-être de la nation.
Je souligne que si le ministère de l'action et des comptes publics a évidemment regretté le dépôt tardif d'un certain nombre d'amendements, il n'a pas utilisé certaines procédures, notamment la seconde délibération, ce qui constitue un témoignage de respect envers les parlementaires. J'ajoute que l'on n'est pas revenu de façon cachée, en nouvelle lecture ou à travers des amendements gouvernementaux, sur certaines dispositions adoptées en première lecture. Là encore, c'était une façon de respecter le travail des parlementaires. J'ai moi-même, me semble-t-il, beaucoup insisté auprès de l'administration pour que l'on respecte le libre travail du rapporteur général, des rapporteurs spéciaux et des parlementaires.
Je remercie Mme Lise Magnier pour ses propos constructifs. Je comprends que le vote du groupe auquel elle appartient sera partagé. Je la remercie également d'avoir souligné qu'en sept mois il n'est pas possible de changer la France entière et son budget et je la remercie, enfin, de ses encouragements.
Je remercie Mme Rabault et l'ensemble du groupe socialiste… Nouvelle gauche, pardon !