… et au registre juridique. J'ai tendance à penser que, dans un procès, lorsqu'un avocat s'intéresse plus à la forme qu'au fond, c'est qu'il a perdu. Je ne vous savais pas aussi férue de statistiques, aussi technocrate, ce qui m'étonne de vous et de votre groupe. Pas un mot, par exemple, sur la rénovation urbaine, le logement ou l'Agence nationale pour la rénovation urbaine – l'ANRU – , que M. Pupponi a défendus. C'est assez étonnant : votre intervention était très déshumanisée, guère politique. Vous avez délivré une leçon de choses formelles, mais rien sur le fond.
Finalement, je suis heureux d'être en partie en désaccord avec vous : à vous entendre, en définitive, le diesel et les particules fines, ce n'est pas si grave. Le discours a bien changé depuis le temps où je siégeais moi-même sur ces bancs et où j'entendais les membres du gouvernement que vous souteniez lorsque vous étiez rapporteure générale. Si Mme Royal et peut-être même M. Fabius, là où il est désormais, lisent les propos du groupe Nouvelle Gauche sur la dureté de la fiscalité écologique, ils verront que les choses ont bien changé au Parti socialiste en quelques années. C'est vraiment très étonnant ! Nous aurons sans doute l'occasion de revenir sur cette incompréhension.
Et puis, monsieur Carrez,j'ai pensé à vous car, vous le savez, je vous apprécie beaucoup…