…si bien que ses écoles se trouvent dans un état catastrophique, et notre réponse consiste à lui donner de l'argent pour y remédier. J'espère qu'elle le fera ! Je voudrais rappeler un fait : lorsque j'étais président de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), la seule commune de France à qui nous avons failli reprendre la somme – 180 millions d'euros – que nous lui avions attribuée, c'était Marseille ! Après avoir visité le quartier Félix-Pyat, dont l'école était dans un état indescriptible, comme je disais à mes services : « J'espère qu'on va la rénover, celle-là ! », il m'a été répondu que 20 millions avaient été prévus à cet effet et que la ville les avait rendus, déclarant qu'elle ne souhaitait pas faire ces travaux. Certes, on peut toujours penser que les choses se passeront mieux avec la nouvelle municipalité ; reste qu'il ne faudrait pas que notre intervention en vue de suppléer une commune incapable de gérer son parc immobilier donne des idées à d'autres.