J'ai entendu votre réponse, monsieur le rapporteur spécial. J'y opposerai plusieurs arguments. Vous affirmez que nous sommes capables de faire face aux situations d'urgence, mais rappelez-vous la manière dont le Gouvernement a réagi lorsque l'épidémie a éclaté et qu'il a constaté la pénurie de masques. Je vous ferai grâce des noms de tous les ministres – parmi lesquels M. le ministre des solidarités et de la santé lui-même – qui nous ont expliqué pour dissimuler cette pénurie que le masque n'était pas nécessaire ! Autrement dit, il vaut mieux prévenir que guérir. Nous ne sommes certains de rien s'agissant de l'évolution de l'épidémie.