Ce n'est pas bien grave en soi, mais c'est un peu embêtant pour la vitalité démocratique que je retrouve dans les seuls débats télévisés, pour débattre des questions budgétaires, celle qui était présente au second tour de l'élection présidentielle. C'est d'autant plus vrai que le Gouvernement est à l'écoute, attentif à l'échange des arguments – en particulier votre serviteur, qui aime le débat parlementaire.
Il me semble donc, disais-je, que lorsque 11 millions de voix se portent sur Mme Le Pen au second tour et que l'abstention est aussi grande, on ne peut pas dire qu'en sept mois nous avons réparé le pays, c'est l'évidence.