Si les citoyens que nous croisons à Tourcoing, au Perreux ou ailleurs sont certes encore inquiets quant à l'avenir, se posent des questions extrêmement importantes, connaissent pour une grande part la pauvreté, craignent la mondialisation et l'intégration européenne, le Gouvernement leur donne au moins la satisfaction de les écouter et d'appliquer le programme pour lequel la majorité parlementaire a été élue.
Aucun de ceux qui sont intervenus à cette tribune – et que je respecte – ne nous a accusés de mensonge, de ne pas avoir appliqué le programme présidentiel sur lequel la majorité parlementaire a été élue. La séparation très profonde entre les élites politiques et le peuple que nous avons connue s'explique par le fait que les gens étaient souvent élus sur un programme et en appliquaient un autre. Quant à nous, nous avons inscrit dans ce projet loi de programmation des finances publiques l'intégralité des promesses électorales que nous avions faites.
L'augmentation du pouvoir d'achat – extrêmement importante – est effective grâce à la suppression de la taxe d'habitation, la suppression de certaines cotisations, l'augmentation pour les plus fragiles du minimum vieillesse et de l'allocation aux adultes handicapés. Si le Premier ministre me confie encore cette tâche, je serai heureux de défendre notamment devant vous, l'année prochaine, le rétablissement des heures supplémentaires pour les salariés et les ouvriers de notre pays, qui figure dans la trajectoire des finances publiques.