Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je ne vais pas répéter les arguments que vous avez déjà entendus et qui nous amènent à critiquer les options qui fondent et organisent votre budget. Puisque nous examinons une trajectoire, je me propose de réfléchir à la question en prenant un autre angle d'attaque. Je suis au moins d'accord avec vous sur un point, monsieur le ministre : prévoir est difficile, et cela demande des efforts.
Le document que vous nous présentez dessine une trajectoire comptable, qui répond à des exigences formulées par la Commission de Bruxelles. Celle-ci, compte tenu de la domination qu'exerce la politique économique de l'Allemagne sur le reste de l'Europe, a une seule obsession, la dette.