Les maisons France Services reposent sur un socle de neuf partenaires obligatoires, mais il n'est pas rare qu'elles nouent au total quarante ou cinquante partenariats, y compris locaux : les collectivités, qui comme la Mutualité sociale agricole (MSA) y jouent un rôle important, choisissent ce qui convient le mieux au territoire. Il n'est pas rare non plus que ces mêmes collectivités regroupent plusieurs services, afin par exemple d'offrir un point d'information en matière à la fois d'énergie et de mobilité. Pour ma part, j'ai répondu favorablement à des gens qui souhaitaient que des agences départementales ou régionales puissent également être représentées dans ces maisons : il s'agissait en effet, localement, d'une mesure utile.
En revanche, il ne serait pas utile de distraire 114 millions d'un autre programme pour ce que j'appellerai un cas particulier : celui de la mobilité. Énormément de maisons France Services possèdent déjà des partenariats en ce sens – ne serait-ce qu'avec des associations – qui fonctionnent fort bien. Je suis désolé, monsieur Leseul, de donner à votre amendement un avis défavorable, mais la construction même des maisons France Services l'impose. Laissons reposer, si j'ose dire, la structure actuelle, afin qu'elle corresponde à quelque chose qui ne doit pas être un fourre-tout, mais un socle de services permanents au sein des collectivités.