On peut certes saluer des efforts sensibles et des actes, mais cela ne suffit pas. C'est pourquoi cet amendement vise à ancrer dans la loi le financement de 10 000 places d'hébergement. Rapporté aux 210 000 femmes victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles, dont 17 % ont besoin d'un hébergement, le chiffre de 10 000 places est déjà insuffisant.
Par ailleurs, toutes les associations vous le diront, la revalorisation budgétaire de 30 % que vous évoquez n'est pas suffisante. Je défendrai donc un second amendement dans un instant, car la création d'espaces sécurisés, non mixtes, où les femmes se sentent en confiance, requiert un investissement beaucoup plus important.