Cette intervention vaudra également défense de l'amendement n° 1216 , qui porte sur le même sujet et propose non pas 10 000, mais 20 000 nouvelles places d'hébergement.
Je soutiens l'amendement de notre collègue Albane Gaillot. Comme vous l'avez dit, monsieur le rapporteur spécial, madame la ministre déléguée, il s'agit de la grande cause du quinquennat. Il est inconcevable que la cinquième puissance économique mondiale ne soit pas en mesure d'y consacrer les moyens nécessaires : aucune femme, aucun enfant ne doit être contraint de rester dans un environnement violent, qu'il s'agisse de violences sexistes ou sexuelles ou de violences intrafamiliales.
Nous avons estimé l'investissement nécessaire à la création de 20 000 places supplémentaires à 300 millions d'euros : il ne manque donc pas grand-chose pour que la France soit à la hauteur de l'enjeu. Mme Gaillot a raison de rappeler que les associations réclament plus. Il serait d'ailleurs aisé de trouver de l'argent dans notre pays, ne serait-ce qu'au vu des conséquences de la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Nous ne pouvons pas rester en deçà de ce que demandent les associations et de ce que vous avez érigé – ce qui est tout à votre honneur – en grande cause du quinquennat. Les associations demandent 1 milliard pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ; l'Espagne l'a fait, pourquoi pas nous ?