Monsieur le président Mélenchon, vous avez le mérite, que chacun reconnaît, de porter le débat sur un plan politique, au-delà des considérations comptables ou statistiques, et tel est bien l'objet des discussions que nous menons ici même.
Permettez-moi d'abord de relever, dans vos propos et ceux de votre formation politique, une sorte d'attirance, assez terrible, pour la noirceur. À vous écouter, il va se produire des drames absolus ; à peine une crise terminée, nous allons nécessairement en connaître une autre. M. Coquerel nous l'a répété plusieurs fois : « il y a la bulle », « il y a la crise », « il y a la dette »… Je ne dis pas que vous souhaitez la crise, mais vous avez une sorte de vision négative de l'avenir.