Intervention de Marie-Christine Verdier-Jouclas

Séance en hémicycle du jeudi 21 décembre 2017 à 9h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

Je rejoins le ministre : monsieur Mélenchon, que de termes négatifs dans votre intervention ! « Risque majeur », « alerte », « politique irresponsable », « crash financier », « guerre », « affrontement », « percuter », « dégénérer »… Stop ! C'est une vision pessimiste mais sans écho, je suis désolée de vous le dire. Pour ma part, je vais employer d'autres mots, faire d'autres phrases, avec optimisme, en pensant à l'humain et sans aveuglement.

Nous sommes ici pour dire haut et fort que nous soutenons ce budget de manière inconditionnelle. Nous l'avons défendu pendant plus de 321 heures en commission et en séance. Nous l'avons amendé, modifié, bonifié. Nous continuerons à le défendre demain et après-demain, et nous contrôlerons son exécution, afin que les engagements pris, conformément au programme du Président de la République, soient respectés.

Pourquoi ? Parce que ce budget permet, entre autres, de soutenir les Français qui travaillent, de lutter efficacement contre le chômage et de réussir la transformation des politiques publiques, notamment par l'investissement, afin d'améliorer la vie de nos concitoyens. Telles sont les ambitions de ce budget, présenté aujourd'hui pour la dernière fois. Nous rejetterons votre motion car comment voulez-vous que nous renoncions à ce budget, que nous avons appelé très tôt le « budget du pouvoir d'achat » et que nous avons défendu jusque sur nos territoires, au cours de réunions publiques, dans nos permanences et sur les marchés ? Il a été conçu pour que chaque Française et chaque Français connaisse nos engagements et que nos concitoyens reprennent confiance en leurs élus. Vous voudriez que l'on rejette tout cela ? La critique est aisée, l'action plus compliquée ; les postures et caricatures sont faciles, l'audace plus difficile. Nous garderons nos certitudes, parce que nous considérons, ne vous en déplaise, qu'issus d'horizons divers et sommes forts de nos différentes expériences professionnelles et de vie, nous représentons le renouveau.

Pour ma part, après ces deux mois consacrés à l'examen du budget, j'ai une certitude, celle d'avoir le courage d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.

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