Il est donc normal que l'on essaie de décrypter les effets de système qui nous surplombent tous, que l'on soit de droite ou de gauche, et que l'on tente de trouver des solutions. Vous apportez une réponse ; nous en apportons un autre.
Lorsque je parle d'« état d'alerte maximale » à propos de la dette mondiale, pardon de vous dire que je n'ai pas trouvé cette expression dans le compte rendu du bureau politique de je ne sais quelle organisation, mais dans le journal Les Échos ; l'argumentaire a donc été produit par quelqu'un qui n'est pas de mon camp. C'est pourquoi je me permets de dire, madame Verdier-Jouclas, que cela vaut la peine d'y réfléchir, plutôt que de flétrir l'autre en disant qu'il traite de problèmes susceptibles de survenir. Ma chère collègue, si jamais, dans quelques semaines, cette bulle éclate – car tout le monde dit qu'elle va éclater – , vais-je revenir en disant que vous avez été hallucinée par une vision enthousiaste de l'avenir ? Non ! Je vous reconnais parfaitement le droit d'être enthousiaste. Moi aussi, je suis enthousiaste : un jour ou l'autre, nos idées viendront au Gouvernement,