En mars 2017, M. Macron déclarait : « J'ai vécu, quand j'étais adolescent, avec environ 1 000 euros par mois. […] Je sais ce que c'est que de boucler une fin de mois difficile. » Mille euros pour un adolescent – le bienheureux ! Avec cet amendement, nous nous intéressons plutôt aux jeunes étudiants, qui sont sortis de l'adolescence, et qui aimeraient bien les avoir, ces 1 000 euros ! C'est d'ailleurs ce que nous proposons : attribuer aux étudiants une garantie d'autonomie de 1 063 euros.
Je doute que le président Macron, quand il était adolescent, ait grossi les files d'attente des jeunes qui demandent une aide alimentaire. Il ne faisait pas non plus partie des 46 % d'étudiants obligés de travailler pour financer leurs études, occupant des temps partiels épuisants et sous-payés – autant d'heures amputées à leurs études. Comment se nourrir ? Voilà la première préoccupation de ces jeunes, au-delà même de l'emploi. Avec 1 000 euros quand il était adolescent, M. Macron savait ce que c'était que de se saigner ! Pour notre part, nous proposons d'attribuer ces 1 000 euros aux étudiants. J'espère vous avoir convaincue grâce à l'exemple de M. Macron.