Je me permets d'appuyer l'amendement de notre collègue. Monsieur le rapporteur spécial, c'est une erreur de comparer la Nouvelle-Calédonie française à l'Île-de-France : la Nouvelle-Calédonie présente des spécificités, et notre pays a pris l'engagement, il y a plus de vingt ans, de renforcer ses perspectives de développement et de créer les conditions d'émergence d'une élite calédonienne, grâce à la formation de cadres – rappelons que le premier plan consécutif aux accords de Matignon était intitulé « 400 cadres ». Dès lors, la parole de la France est engagée et il doit exister une perspective politique de développement du territoire ; les demandes des élus calédoniens – en l'occurrence, de notre collègue Philippe Gomès – doivent être entendues. Vous ne pouvez pas répondre que c'est impossible. Il y a urgence à ce que la Nouvelle-Calédonie forme suffisamment de jeunes cadres, qui prendront en charge la vie de ce territoire. Ne prétendez pas que les étudiants calédoniens sont dans la même situation que ceux d'Île-de-France ; pardon de vous le dire, monsieur le rapporteur spécial, avec tout l'estime que j'ai pour vous : cela n'a rien à voir.