… à la suite de l'amputation de tel ou tel budget, j'espère que les gens qui n'en seront pas satisfaits se rappelleront que c'est d'abord à vous qu'ils devront cette situation et que c'est à votre porte qu'il faudra frapper.
Quand les patients et le personnel subiront la poursuite du délabrement de l'hôpital public – qui ne tient souvent plus que par la compétence de son personnel – , les fermetures, l'augmentation du forfait journalier, l'incitation à séjourner moins longtemps à l'hôpital, souvent au détriment de la santé – , j'espère qu'ils se rappelleront que c'est à votre porte qu'il faudra frapper.
Quand les plus défavorisés d'entre eux disposeront de moins d'APL – allocation personnalisée d'autonomie – pour leur logement, quand le logement social lui-même souffrira de la politique que vous initiez, j'espère que les Français se rappelleront que c'est à votre porte qu'il faudra frapper.
Quand les associations et les collectivités territoriales leur diront qu'elles n'ont plus autant de services à mettre à leur disposition, parce que les contrats d'emploi aidé auront disparu, j'espère que les Français se rappelleront que c'est d'abord à votre porte qu'il faudra frapper.
Quand on dira aux lycéens que la sélection à l'université ne leur permet désormais plus d'aller dans l'université de leur choix ni même dans la filière de leur choix, j'espère qu'ils se rappelleront à quelle porte il faudra frapper.