Écoutez, nous continuons à essayer ! Nous sommes nombreux ici à ne pas comprendre pourquoi les repas à 1 euro ne sont pas reconduits. C'était une bonne mesure ! Il n'y en a pas beaucoup qui nous semblent bonnes ; celle-là l'était, donc nous le disons. Nous regrettons que vous y mettiez fin. Vous dites que les étudiants non boursiers mais qui se trouveraient dans une situation exceptionnelle de précarité pourraient demander à en bénéficier ; mais qui est au courant ? Combien de dossiers ont été déposés, combien d'étudiants en ont fait la demande ? Et pourquoi mettre toujours les gens dans l'obligation de demander la charité en baissant la tête ? C'est assez insupportable.
Vous disiez aussi tout à l'heure qu'il ne fallait pas que les étudiants ayant – ou dont les parents ont – des moyens confortables bénéficient de la mesure, que ce ne serait pas normal. Mais ceux-là vont-ils vraiment au restaurant universitaire ? Les enfants de députés, par exemple, qui gagnent 4 000 ou 5 000 euros par mois, vont-ils au resto U ? Peut-être certains y vont-ils, mais ils ne sont pas nombreux dans ce cas.
Voilà : partons des besoins ! Partons de la précarité des jeunes, qui explose ! Il faut arrêter de détourner la tête en faisant preuve de malhonnêteté intellectuelle.