L'INRAE, qui vient d'être évoqué, a établi une cartographie intéressante permettant de connaître, dans chaque région, le pourcentage de tiques potentiellement porteuses de l'agent pathogène. Par ailleurs, dans le domaine de la recherche fondamentale, un travail sur les protéines des tiques est mené à Strasbourg au CNR, le centre national de références des Borrelia. Il faut continuer sur cette voie.
Cependant, pour en avoir discuté quand j'ai rédigé un rapport avec mon collègue Vincent Descoeur sur le parcours de soins lié à la maladie de Lyme, je considère comme nécessaire d'allouer une somme plus importante à cette recherche, qu'elle soit fondamentale ou clinique. Le problème, c'est que nous n'arrivons pas à savoir à quel ministère nous devons nous adresser.