Il s'agit d'un amendement de ma collègue Véronique Louwagie, laquelle a présenté l'an dernier devant la commission des finances de l'Assemblée nationale un rapport qui met en lumière les carences de la politique française de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies vectorielles à tiques. Il dresse notamment un bilan du financement et de l'exécution du premier plan national de lutte contre ces maladies. Il en ressort que l'effort national de recherche en la matière est très – je ne dis pas trop mais je le pense – modeste et que, pour cette raison, la coordination est aujourd'hui insuffisante.
Si nous soulevons ce problème chaque année à l'occasion des débats budgétaires, c'est parce que nous sommes convaincus que le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation et le ministère des solidarités et de la santé devraient pouvoir se coordonner pour jouer ensemble un rôle de pilote et s'imposer comme la tête de pont en matière de recherche, clinique ou fondamentale, sur cette maladie. Il faut avancer sur cette question car l'errance des patients n'est pas acceptable.