Je le maintiens, monsieur le président. La baisse exceptionnelle des dépenses s'explique en partie par un report des chantiers ralentis au cours de la période de covid. Des décaissements sont donc à prévoir.
Les moyens, à hauteur de 15 millions d'euros, apportés en soutien aux rénovations de bâtiments ne sont pas nouveaux : ils existaient déjà avant la crise sanitaire. Si le niveau de la trésorerie du MNHN est aujourd'hui satisfaisant, cette dernière est en quelque sorte préemptée par des engagements pluriannuels : la marge disponible réelle s'élève donc plutôt à 15 ou 20 millions d'euros. Ne pas prévoir de compensations supplémentaires, c'est remettre par exemple en cause la rénovation de la galerie de paléontologie et d'anatomie comparée, attendue depuis plusieurs années. Évidemment, d'autres projets risquent d'être reportés.