À 40 kilomètres à l'ouest de Paris, l'État et le ministère de l'agriculture possèdent un site, le domaine de Thiverval-Grignon, occupé par AgroParisTech, l'une des plus grandes écoles publiques françaises, sur 291 hectares, dont 120 de terres agricoles. Ce site au service de la recherche et des expérimentations agronomiques, si nécessaires, est en voie d'être racheté par des promoteurs immobiliers. Est-il bien cohérent de vendre ce site alors que le Gouvernement prétend vouloir empêcher l'artificialisation des sols et que la préservation des terres agricoles et des refuges de biodiversité devrait être la priorité des priorités ?
Par ailleurs, la surface qui sera dédiée, comme lot de consolation, à AgroParisTech – 4,2 hectares sur le plateau de Saclay – sera largement insuffisante pour mener de vraies expérimentations agronomiques, pourtant nécessaires. Comment comprendre cette vente ?
Pour toutes ces raisons, et conformément aux objectifs de l'accord de Paris, si tant est qu'ils soient encore viables, nous proposons d'inscrire une nouvelle ligne, qui met fin au projet de vente de ce domaine.