Vous avez rappelé, monsieur le rapporteur, que le GANIL est une très grande infrastructure de recherche dans le domaine de la physique et de l'astrophysique nucléaires. Il a été et reste reconnu comme une infrastructure très importante dans le paysage stratégique national.
Je me réjouis comme vous qu'un protocole d'accord ait pu être signé le 15 octobre dernier entre la direction du GANIL et celle de ses tutelles, le CEA et le CNRS, et les organisations syndicales pour mettre fin au mouvement social relatif aux revendications des personnels. L'effectif total de salariés du CEA présents au GANIL, soit 108 équivalents temps plein permanents au 31 décembre, sera porté à 111 ETP permanents d'ici la mi-2022, et le CNRS s'engage à augmenter l'effectif du personnel technicien à hauteur de deux emplois permanents, ce qui portera l'effectif total des agents techniques du CNRS présents au GANIL de 100 à 102 permanents en 2022, hors postes de chercheurs. Ce sont donc cinq postes supplémentaires qui sont créés au GANIL et s'ajouteront au remplacement de tous les départs prévus, pour cause de retraite ou de changement d'affectation, sans qu'il soit nécessaire de modifier le PLF 2022.
Je veillerai, bien évidemment, au respect de l'accord trouvé et à la mise en place des moyens qui en découlent. Je vous remercie tout particulièrement, monsieur Le Vigoureux, pour votre implication dans ce dossier. Cependant, au vu de ces éléments, je vous demande de retirer ces amendements, à défaut de quoi l'avis sera défavorable.