La troisième condition est que l'engagement soit partagé entre tous les États européens et que le prix du carbone soit un prix plancher partagé par tous et non uniquement imposé aux pays les plus vertueux, notamment la France qui, je tiens à le rappeler, est l'un des plus faibles émetteurs de CO
Enfin, les efforts que nous demandons à nos entreprises et à nos industries doivent être compensés par la création d'une taxe carbone aux frontières : le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières sera au cœur de la présidence française de l'Union européenne, car que nous ne pouvons pas exiger de nos industries qu'elles fassent des efforts si cela nous conduit à importer des produits carbonés venus de l'étranger.