Nous examinons cet après-midi deux missions en séance publique. La première, heureusement – c'est bon signe –, s'éteint naturellement : c'est la mission "Plan d'urgence face à la crise sanitaire." La seconde se prolonge, mais elle doit aussi se terminer : c'est celle du plan de relance. Je dirai un mot très rapide sur les crédits d'urgence et concentrerai surtout mon propos sur le plan de relance.
Vous le voyez : même dans le PLF pour 2022, la mission "Plan d'urgence face à la crise sanitaire" reste ouverte, avec des crédits s'élevant à 201 millions d'euros. Par rapport à l'ensemble des crédits qui avaient été ouverts depuis le début de la crise, ils sont très résiduels et permettront de terminer le financement d'un certain nombre de programmes d'aides exceptionnelles, notamment aux secteurs les plus touchés. Ce qu'il faut retenir, c'est que le « quoi qu'il en coûte », c'est fini. Nous l'espérons : la crise sanitaire touche à sa fin et nous pouvons nous projeter vers l'avenir, c'est-à-dire vers le rebond économique, la relance et les investissements pour demain.
Avec Éric Woerth, nous sommes les rapporteurs spéciaux d'une seconde mission, relative au plan de relance. Elle est essentielle, et ce pour trois raisons principales.
Premièrement, elle répond à une question de fond, de nature politique : comment doit-on investir pour retrouver très rapidement un niveau de croissance suffisant en permettant à la fois à notre tissu économique et à notre secteur public d'investir pour recréer de l'emploi et faire en sorte que notre pays soit plus prospère au lendemain de la crise ? En la matière, le plan de relance a tenu sa promesse :