À ce que vient de dire M. le rapporteur spécial, j'ajouterai que le plan « 1 jeune, 1 solution » accompagne 3 millions de jeunes et propose 1 million de solutions différentes. Il représente 9 milliards d'euros d'engagement budgétaire de l'État et tant mieux s'il fonctionne et s'il contribue à la baisse du chômage chez les jeunes que nous avons constatée au cours des derniers mois.
De plus, avec le CEJ, tel qu'il a été annoncé par le Président de la République et détaillé par le Premier ministre, l'État s'engage à ce que l'accompagnement des jeunes soit bien effectif. Il ne s'agit pas d'aider 400 000 jeunes et pas un de plus, mais bien d'offrir un accompagnement à tous ceux qui en ont besoin.
En effet, nous estimons qu'entre 400 000 et 500 000 jeunes pourraient demander à en bénéficier, ce qui se traduira par une augmentation de 550 millions d'euros des crédits de la mission "Travail et emploi" , que vous examinerez le 4 novembre. À cet égard, notons que cette augmentation s'ajoute aux précédentes, lesquelles avaient notamment permis de porter de 90 000 à 200 000 le nombre de bénéficiaires de la garantie jeunes entre 2020 et 2021 – entre autres dispositifs.
Nous considérons donc que cette politique est efficace. Les 550 millions d'euros de moyens supplémentaires que nous mobilisons pour l'accompagnement des jeunes ne sont pas du recyclage, mais la réponse la plus adaptée eu égard à l'évolution de la situation économique. En effet, celle-ci est beaucoup moins dégradée que nous le craignions et s'est même traduite par la baisse du chômage des jeunes quand beaucoup nous prédisaient son explosion : tant mieux, je préfère mille fois ce contexte aux scénarios catastrophes !
Insistons donc sur ces bonnes nouvelles et sur l'amélioration de la situation économique. Peut-être pourrons-nous aussi nous féliciter des moyens supplémentaires et des modalités nouvelles que nous prévoyons pour l'accompagnement des jeunes qui en ont le plus besoin vers la formation et l'emploi.