Je regrette vos réponses, monsieur le rapporteur spécial, monsieur le ministre délégué. Quand une mesure bénéfique est prise, il me semble que mon groupe est capable de la saluer. Nous avons en effet voté les dispositifs relatifs à l'apprentissage ou encore le recours au fonds de solidarité lors de l'examen des projets de loi de finances rectificatives pour 2020. Vous ne pouvez donc pas nous accuser de faire de l'obstruction ou de l'opposition systématique.
Ce que nous vous disons, monsieur le rapporteur spécial, c'est qu'un jeune sur cinq se trouve en situation de pauvreté. Mme Cariou a parfaitement raison de le rappeler : lorsqu'on demande à un étudiant de travailler un grand nombre d'heures – pourvu qu'il y ait trouvé un job –, cela nuit forcément à ses études. Nous nous trouvons donc à la croisée des chemins au moment de fournir aux étudiants une véritable solution qui ne soit pas, au sein d'une politique illisible, une multiplication de dispositifs destinés à des profils spécifiques.
En vérité, vous ne voulez pas du minimum jeunesse que nous vous proposons ici et qui assurerait un revenu à chaque jeune.