…mais d'utiliser les moyens dont nous disposons, qu'il s'agisse de Pôle emploi, des missions locales pour l'insertion professionnelle et sociale des jeunes, des écoles de production, des écoles de la deuxième chance, ou encore – et surtout – de toutes les associations présentes dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Ces dernières savent qui sont les 500 000 NEET. Il convient de les aider pour aller chercher ces jeunes et leur proposer un véritable accompagnement.
Le changement de logiciel, madame la présidente Rabault, consiste à offrir à ces jeunes un minimum de vingt heures d'accompagnement par semaine et à ne pas les lâcher avant qu'ils soient parvenus à obtenir une formation, un apprentissage ou un emploi. Et nous savons pertinemment qu'il faut aussi des moyens financiers pour que ces jeunes accèdent à l'engagement.
Il me paraît d'ailleurs assez extraordinaire que vous soyez contre cette idée, qui vise à aider des jeunes en échange du respect de certaines conditions et du suivi d'une formation ou de l'immersion au sein d'une entreprise – car ce sont aussi les entreprises que nous enrôlons avec ces contrats.
Bref, les députés de la majorité sont satisfaits de ce qui est proposé. Encore une fois, il s'agit de n'oublier aucun jeune : tous ceux dépourvus de formation et d'emploi pourront signer un contrat d'engagement jeune.