À votre proposition de réallouer 30 millions d'euros afin de créer 2 000 emplois aidés dans des associations sportives, je répondrai d'abord que nous avons démontré que l'efficacité de ce type d'emploi est limitée. Sans les supprimer entièrement, nous avons limité leur nombre, hormis dans le secteur associatif dans son ensemble et celui du médico-social s'agissant de l'outre-mer et des communes rurales. Dans ce domaine également, les faits nous ont donné raison dans la mesure où, dans le secteur privé, les emplois non marchands ont pris le relais de ces emplois dépendant de l'argent public.
De plus, les crédits inscrits au plan relance et au PLF dans son ensemble satisfont votre demande. Nous continuons de soutenir le FDVA – Fonds pour le développement de la vie associative –, tandis que les crédits de la mission "Sport et vie associative " ont été abondés de 200 millions d'euros supplémentaires pour 2022, soit une somme substantielle.
Pour toutes ces raisons, l'avis est défavorable sur cet amendement.