La question en débat est celle des travailleurs pauvres. Lorsqu'on touche un SMIC, il ne reste plus grand-chose, une fois enlevées toutes les dépenses contraintes. La vraie question que nous mettons régulièrement sur la table est celle de la répartition des richesses. Le fossé se creuse de plus en plus entre les revenus du travail et ceux du capital. Je ne remets pas en cause votre bonne foi, mais vous n'avez pas de propositions pour les travailleurs pauvres. Certes le chômage baisse, mais le nombre de personnes en difficulté augmente. Vous menez en fait des politiques de survie.
Vous opposez toujours le manque de moyens, mais, des moyens, il y en a ! Bruno Le Maire l'a rappelé tout à l'heure, nous n'avons jamais créé autant de richesses. Comment les répartissons-nous ? Vous ne pourrez pas éluder cette question importante, car elle revient en permanence. Je suis allé samedi dernier à l'assemblée générale du Secours populaire de mon département : libre à vous de contester la croissance du nombre de pauvres, les demandes alimentaires au Secours populaire ne cessent de progresser.