Intervention de Bénédicte Taurine

Séance en hémicycle du mardi 2 novembre 2021 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2022 — Mission plan de relance (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

Le plan France relance a prévu 4,7 milliards d'euros pour relancer la SNCF, alors que vous proposez 10 milliards de baisses d'impôt pour les entreprises, 15 milliards pour l'aéronautique – sans introduire de critère environnemental – et 8 milliards de soutien au secteur automobile.

La loi pour un nouveau pacte ferroviaire a aggravé le démantèlement du réseau ferroviaire par plusieurs mesures, en particulier la transformation de la SNCF en société anonyme, la filialisation du fret, la fin du statut de cheminot et l'ouverture à la concurrence. D'ailleurs, la fermeture de la ligne de fret Perpignan-Rungis était une erreur, et nous attendons avec prudence que se concrétise l'annonce de sa réouverture.

Le Gouvernement s'obstine à favoriser le transport routier : il prend dans le plan France relance des mesures dérisoires en faveur du ferroviaire, tout en faisant des cadeaux fiscaux sur le carburant – l'exonération de la contribution climat énergie (CCE) – au transport routier. En 2019, ce cadeau fiscal s'élevait à 450 millions d'euros pour le gazole routier des poids lourds.

Le présent amendement vise donc à créer, au sein de la mission "Plan de relance" , un nouveau programme intitulé Renforcement du fret ferroviaire.

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