Pour ce seul mois d'octobre, raconte-t-elle, l'hôpital n'a pas été en mesure d'accueillir cinq enfants en situation d'urgence vitale. Il doit choisir parmi ses patients ceux qu'il peut accueillir et ceux qui devront attendre. Elle ajoute – et cette parole s'adresse particulièrement à vous, monsieur le ministre –, que les tutelles de l'hôpital s'empresseront de contester ce chiffre de 20 % de lits fermés pour manque de soignants, car c'est là un sport national – ou plutôt un déni de réalité. Le problème est non pas de savoir si le chiffre est de 19 % ou de 20 %, mais de savoir que ça va mal. Voilà ce que disent les soignants à l'hôpital.