La majorité a voté. C'est tard, monsieur le député !
Aujourd'hui, les fermetures de lits peuvent tenir à deux raisons. Certaines sont liées à la maîtrise médicalisée, qui consistait à dire qu'il fallait moins de lits dans les hôpitaux. C'est la règle qui s'est appliquée jusqu'entre 2015 et 2020, avant que cette tendance ne se réduise considérablement – de fait, ce n'est absolument plus le cas depuis le début du quinquennat : c'est terminé, car nous étions parvenus au pied du mur.
Aujourd'hui, à l'inverse, nous disons que nous voulons rouvrir des lits. Nous avons ainsi pris l'engagement d'en rouvrir 4 000 supplémentaires à la demande dans le cadre du Ségur de la santé. Chaque fois que nous recevons des demandes de subvention ou de financement au titre du Ségur pour chacun de vos territoires – car ce qui vaut dans l'hémicycle vaut aussi pour les territoires –, je vérifie systématiquement que des fermetures de lits ne soient pas demandées dans les dossiers.