Je reviens sur les conditions d'achat. Vous dites que Patrick Kron avait fait un choix de raison. Sans se prononcer sur le fond, en reprenant le document qui a été projeté lors de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires d'Alstom, on remarque que l'offre a été reçue le 29 avril 2014, et la décision unanime favorable a été donnée le 20 juin. Cela ne donne pas le sentiment d'un examen éclairé de ce dossier, s'agissant d'une entreprise centenaire comme Alstom…
Sur ce contexte, M. Montebourg a eu hier des mots assez forts à l'égard de M. Immelt et de M. Kron : « Ils avaient acheté toutes les agences de communication de Paris, tous les cabinets d'avocats et toutes les banques d'affaires. Lazard, Rothschild, tout le monde était déjà loué, il n'y avait plus qu'à entériner ».
Pourriez-vous nous donner la liste des conseils – agences de communication, cabinets d'avocats, banques conseil – qui ont travaillé pour le compte de GE sur l'opération de rachat ?