L'article 2 prévoit que le Premier ministre pourra proroger par décret, donc sans débat préalable, la possibilité d'interdire l'accès aux moyens de transport collectif non essentiels, si la situation sanitaire l'exigeait. Ainsi, si l'épidémie repart à la hausse, le texte autorisera le Premier ministre à interdire une nouvelle fois en janvier le fonctionnement des remontées mécaniques, entraînant l'arrêt de tout un secteur économique. Nous ne voulons pas revivre l'expérience de l'hiver dernier. Aussi cet amendement vise-t-il à territorialiser davantage les mesures. Encore une fois, nous estimons qu'il est inacceptable de mettre un coup d'arrêt à toute une économie, sans débat préalable dans cet hémicycle.