Les amendements de repli ne sont jamais satisfaisants, mais celui-ci porte sur une question importante. En effet, si nous continuons à imposer le passe sanitaire à tous les citoyens jusqu'au 31 juillet 2022, j'estime qu'il est du devoir de la représentation nationale de protéger les enfants et donc de supprimer son obligation les concernant.
En tant que présidente de la sous-commission sur les enfants de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, je me permets de rappeler que le respect de l'intérêt supérieur de l'enfant est une exigence à valeur constitutionnelle. L'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée nationale pourraient donc se rassembler et approuver d'un commun accord le fait que les enfants n'ont pas à porter le poids de la vaccination et du passe sanitaire dans le seul but de protéger les adultes.