Madame la ministre déléguée, votre réponse n'est pas acceptable, car de nombreux jeunes ont une pratique sportive dans des clubs associatifs voisins et, dans la pratique sportive scolaire, de nombreuses écoles ont du mal à accéder aux gymnases ou n'accèdent jamais à la piscine. Vous savez très bien de quoi nous vous parlons ici : il s'agit de l'effet des mesures de restriction sur la santé physique, qui créent, comme mes collègues ont raison de le dire, une bombe à retardement en termes de santé publique, car la pratique sportive diminue le risque de comorbidité, dont on connaît les effets puissants.
Par ailleurs, n'êtes-vous pas alertée lorsque des médecins parlent de l'explosion du nombre de suicides chez les jeunes ? Ceux-ci ont besoin d'avoir une pratique sportive car, quoi que vous puissiez dire, cela fait partie de la santé mentale