C'est Mme Panot qui se chargera de ce dernier, madame la présidente.
Nous souhaitions insister sur la situation de la Guyane, exemple particulièrement criant à la fois de l'échec de votre politique sanitaire et des conséquences de cet échec – non seulement la restriction des droits et libertés fondamentaux, mais aussi le creusement des inégalités et l'accroissement de la précarité.
Même en dehors de la crise sanitaire actuelle, le territoire guyanais fait manifestement partie des oubliés de la République. Sa situation est fragile depuis bien longtemps et, en quatre ans de pouvoir, vous n'avez pas obtenu d'évolution positive. Le coût de la vie y étant extrêmement élevé, en 2017, la moitié de la population s'y trouvait sous le seuil de pauvreté, contre 14 % en métropole ; 23 % des habitants y disposaient de moins de 550 euros par mois et six enfants sur dix vivaient dans une famille pauvre. Selon l'Office de l'eau de Guyane, au moins 46 000 personnes n'y avaient pas directement accès à l'eau potable : vous conviendrez qu'en pleine pandémie, cela pose problème !
Non contents d'adopter une stratégie de restriction des libertés, vous n'avez pas pris les moyens de lutter contre la fracture vaccinale par une véritable politique de santé communautaire qui s'appuierait sur les habitants, sur les forces de la société civile ; vous n'avez rien fait pour réduire les inégalités,…