Cet article, introduit en catimini en pleine nuit, lors de la première lecture à l'Assemblée nationale, prévoit que les chefs d'établissement scolaire pourront connaître le statut vaccinal des élèves, alors qu'actuellement, aucun élève n'est obligé d'indiquer s'il est vacciné ou non, en vertu du secret médical.
Pourtant, les dispositions en vigueur depuis presque huit semaines donnent totalement satisfaction ; cette mesure est excessive et complètement déconnectée des besoins et du fonctionnement des établissements scolaires. Elle porte les prémices d'une stigmatisation des élèves, au mépris de leur égalité de droit à l'éducation.