Depuis le début de nos échanges, vous vous targuez de nous avoir octroyé onze débats sur ce type de dispositif. Mais nous sommes parlementaires ! C'est tout à fait normal que vous soyez obligés de rendre des comptes à la représentation nationale que nous incarnons tous ! Vouloir vous dessaisir de cette responsabilité serait absolument incompréhensible.
Parlons des conditions dans lesquelles ces débats ont été organisés. Nous sommes dans un système tautologique : il y a un débat, qui en réalité n'en est pas un – vous le savez aussi bien que moi. Ce sont des monologues – vous avez raison, cher collègue, je vous rejoins sur ce point – puisqu'il n'y a aucune volonté de coconstruction : aucun amendement n'a été adopté. Il n'y a aucune volonté d'écouter les oppositions ni de prendre en compte l'avis de deux tiers du Parlement !