Nous voulons mieux qu'un RSA jeunes ; nous voulons plus.
Je retiens trois choses concernant le contrat d'engagement jeune. Il y a tout d'abord le « aller vers » qui tient compte des associations de terrain car elles savent où se trouvent les jeunes. Il y a ensuite le fait que nous n'inventons rien : nous nous appuyons sur tout ce qui existe déjà, sur tous les outils dont nous disposons en renforçant leur rôle : Pôle emploi, missions locales, EPIDE, écoles de production, écoles de la seconde chance…
Il y a enfin un véritable engagement du jeune que nous embarquons avec nous et qui joue le jeu. S'il ne joue pas le jeu, la logique des droits et devoirs s'appliquera : nous, nous aurons fait ce qu'il faut, lui continuera sa route sans nous. En revanche, nous devons être là au côté de chaque jeune qui voudra aller vers un emploi, une formation et un projet. Peu importent les montants ; peu importent les chiffres. Comme l'a dit madame la ministre, l'essentiel est de ne laisser personne sur le bord de la route. Nous serons là pour y veiller.