À écouter M. Ruffin comme M. Vallaud, on a l'impression que rien n'a été fait pour notre jeunesse depuis le début de cette législature. Je ne vais pas dresser une liste, mais je rappellerai seulement le plan « 1 jeune, 1 solution », et le record du nombre de contrats d'apprentissage battu l'année dernière, contrats qui constituent une vraie réponse à notre jeunesse pour lui permettre d'obtenir une qualification et un accès à l'emploi.
Le contrat d'engagement jeune est un nouvel outil qui – je tiens à le souligner parce que cela m'est cher, comme à Mme la rapporteure spéciale, à Sandrine Mörch et à nombre d'autres collègues – prend en compte les écoles de production. Grâce à votre amendement, madame la ministre, et avec le soutien de Mme la ministre de l'industrie, Agnès Pannier-Runacher, elles vont pouvoir bénéficier des moyens de se développer de façon ambitieuse au niveau qu'elles souhaitent. Nous avions réussi à obtenir, en début de législature, un premier financement de presque 5 millions d'euros grâce à Mme Pénicaud, et le niveau auquel nous parvenons en cette fin de législature répond à l'attente des écoles de production, qui vont ainsi pouvoir se développer sur l'ensemble du territoire. Il faudra que vous fassiez œuvre de lobbying auprès du ministre de l'éducation nationale, parce que je sais qu'il y a encore dans son ministère quelques réticences à soutenir les écoles de production.